Technicien de maintenance, Technicien SAV

Technicien, technicienne, Agent de maitrise, Cadres, Technico-commerciaux, Ingénieur ingénieure, Directeur directrice, Maintenance, Production, Fonctions support, R&D, QHSE, Logistique

Focus : le métier de technicien, technicienne de maintenance industrielle, SAV d'engins mobiles

Le métier de technicien, technicienne de maintenance et technicien, technicienne SAV est un·e professionnel·le qualifié·e et spécialisé·e dans une ou plusieurs disciplines techniques. L’intitulé du poste varie en fonction des spécificités: technicien de maintenance industrielle, SAV d’engins mobiles.

Vous êtes recruteurs et souhaitez embaucher des profils de technicien·ne·s de maintenance, SAV d’engins mobiles hautement qualifié·e·s ?

Sur cette typologie de métier, la pénurie de profils de technicien de maintenance, SAV d’engins mobiles rend le marché de l’emploi extrêmement tendu.
Pour répondre favorablement à la demande croissante de nos client·e·s qui souhaitent recruter de façon définitive un·e technicien·ne de maintenance, nous actionnant un levier indispensable dont nous disposons, l’approche directe de candidate·s en d’autres termes, la chasse de tête.

A cet effet, nous appliquons au quotidien une méthodologie que nous ajustons et affinons dans le cadre d’un process d’accompagnement sur mesure.

Le ou la technicien·ne de maintenance et SAV occupe des fonctions essentielles dans la chaine de valeur d’une entreprise. Son rôle est fondamental car il entre dans une stratégie de compétitivité et d’excellence opérationnelle.
Le ou la technicien·ne de maintenance et SAV est responsable du bon fonctionnement des équipements industriels et des engins d’exploitation dans les domaines de la mécanique, de l’hydraulique, du pneumatique de l’électricité, de l’électromécanique ou encore de l’automatisme.
Ainsi, il ou elle effectue des actions préventives, correctives, prédictives, apporte des solutions de dépannage, fiabilise l’outil de production et d’exploitation et forment les utilisateurs.
Le ou la technicien·ne de maintenance et SAV est méthodique et utilise toutes ses facultés pour anticiper les dysfonctionnements.
Aussi, il ou elle analyse, diagnostique les causes et trouve les solutions aux dysfonctionnements. Il ou elle dépanne et répare dans les meilleurs délais. Enfin, il ou elle modifie et fiabilise un équipement pour faciliter les opérations de maintenance.

Le rythme de travail du ou de la technicien·ne de maintenance et SAV va dépendre de l’entreprise et donc de l’organisation qui est mise en application. Généralement, le ou la technicien·ne de maintenance et SAV travaille en horaires de journée pour assurer les opérations de maintenance in situ ou ex situ. Lorsque qu’il ou elle est technicien·ne de maintenance, il ou elle peut être rattaché·e à un site de production et sera posté·e en 2×8, 3×8, 4×8 ou 5×8 en fonction de ses attributions et ainsi pourra assurer des astreintes.
A termes, le ou la technicien·ne de maintenance peut évoluer vers un poste de référent,  de chef·fe d’équipe, de coordinateur·rice ou de responsable.

Vous êtes intéressé·e·s par ce métier, contactez nous pour connaitre tous les secteurs d’activités qui recrutent actuellement des technicien et technicienne de maintenance et SAV.

Focus : exemple de fiche de poste - Technicien, technicienne SAV

Mission générale de l’emploi :

  • Le technicien ou la technicienne a la charge du suivi du parc machines des clients de son secteur en intervenant directement chez les client en leur offrant un service en adéquation avec l’image de l’entreprise

  • Il doit donner aux clients les conseils nécessaires à la bonne utilisation de la machine et s’assurer de leurs satisfactions
  • Le poste impose un niveau d’autonomie avancée dans les décisions techniques à prendre sur site. Par l’organisation du service et du besoin de vision globale, le technicien d’intervention n’est pas maitre de son planning et reste sous l’autorité du ou de la coordinateur·rice SAV avec qui les échanges se doivent d’être clairs, fournis et précis

Principales activités :

  • Effectuer la maintenance préventive et curative des matériels utilisés par les clients
  • Diagnostiquer les pannes, les incidents et leurs causes pour effectuer les dépannages et remise en fonctionnement des équipements dans les délais demandés et au niveau de qualité de service exigé par le ou la responsable SAV
  • Dans le cadre et à la suite des rapports d’intervention la liste des pièces à commander ou à chiffrer dans le cas de rédaction de devis

  • Etablir tous les documents relatifs à l’intervention dans les temps

  • Sur chacune des interventions, effectuer contrôle général des machines en termes de bon fonctionnement, d’entretien et de sécurité
  • Fournir les conseils techniques adaptés à l’utilisation de la machine par les clients
  • Participer aux formations opérateurs machines ou personnel d’entretien client

  • Remonter les informations relatives au parc du client et à son utilisation dans l’outil CRM

  • Suivre les évolutions des clients

  • Informer le responsable technique des besoins des clients
  • Respecter les règles de l’entreprise en matière de sécurité, de qualité et d’environnement
  • Respect des règles de sécurité dès la prise de fonction

  • Maintien de la sécurité dans l’atelier et sur chantiers sur la conformité des équipements de travail en service

  • S’assurer que les interventions soient réalisées dans les conditions optimum de sécurité et en conformité avec les consignes exigées par le client

  • Prendre connaissance du plan de prévention avant chaque intervention

  • Exclure les travaux hors champs de compétences ou de qualifications

Missions spécifiques :

  • Animation de cessions de formations spécifiques au constructeur auprès des partenaires, réparateurs, collaborateurs, clients

  • Expertise sur des dysfonctionnements machines de la gamme

Niveau d’autonomie :

  • Le travail est réalisé à partir de directives où tous les détails ne sont pas déterminés
  • L’emploi requiert l’analyse des informations dans le cadre des procédures

Les conditions d’exercice de l’emploi :

  • Travail se réalisant sur les sites ou les chantiers des clients
  • Port obligatoire des équipements de protection individuelle
  • Respect des règles et consignes de sécurité
  • Respect des normes et procédures

Pré requis et compétences techniques :

Savoirs (connaissances nécessaires) :

  • Expérience en mécanique et entretien d’engins mobiles
  • Aisance en lecture et exploitation des manuels d’utilisation machine

Savoir-faire :

  • Faire preuve d’habileté gestuelle et de dextérité
  • Capacité à communiquer efficacement
  • Organisé, capacité de gestion du temps afin de respecter les délais
  • Autonomie dans les choix qui lui incombe
  • Communication
  • Force de proposition
  • Bonne condition physique

Savoir être :

  • Réactivité
  • Résistance au stress
  • Rigueur

Diplôme, formation et expérience requise :

  • CAP mécanique ou expérience significative dans une fonction similaire

Focus : les métiers qui recrutent le plus ainsi que les métiers émergeants

Quels métiers recrutent le plus ?

 

On appelle « métiers en tension », les postes qui  connaissent des difficultés de recrutement. Le plus souvent par manque de candidat·e·s ou parce que les profils rencontrés ne correspondent pas à leurs attentes.

Industrie

  • Ingénieur·e en bureau d’étude
  • Technicien·ne en bureau d’étude
  • Directeur·rice de site
  • Automaticien·ne
  • Coordinateur·rice SAV
  • Technicien·ne de maintenance
  • Technicien·ne de production
  • Mécanicien·ne et électronicien·ne
  • Agent qualifié·e de traitement thermique et de surface 
  • Ouvrier·ère qualifié·e des industries lourdes
  • Ouvrier·ère qualifié·e du travail artisanal
 
 

Comptabilité, Finance

  • Comptable unique
  • Expert·e comptable
  • Controleur·e de gestion
  • Gestionnaire de paie
  • Directeur·rice administratif·ve et financier·ère
  • Responsable administratif·ve et financier·ère
 
 

Information technology

  • Ingénieur·e et cadre d’administration, maintenance en informatique
  • Ingénieur·e et cadre des télécommunications
  • Responsable SI
  • Data analyst
  • Ingénieur·e en cyber-sécurité
  • Administrateur·rice système
 
 

Commercial, Marketing

  • Ingénieur·e commercial·le
  • Ingénieur·e technico – commercial·le
  • Commercial·le export
  • Chef·fe de zone export
  • Directeur·rice commercial·le
  • Chef·fe de rayon
  • Business developer
 
 

Sciences de la vie

  • Pharmacien·ne
  • Médecin généraliste
  • Médecin gériatre
  • Médecin urgentiste
  • Dentiste
  • Cardiologue
  • Vétérinaire
  • Infirmier·ère de bloc opératoire
  • Infirmier·ère anesthésiste
  • Aide soignant·e
  • Cadre de santé
  • Psychomotricien·ne
  • Ergotherapeute
 

Logistique

  • Logisticien·ne
  • Responsable d’entrepôt
  • Responsable d’exploitation
  • Responsable logistique
  • Manager de la supply chain
  • Directeur·rice supply chain
  • Acheteur·euse transport
  • Directeur·rice transport
 

Quels nouveaux métiers vont de plus en plus se développer à l’avenir ?

Les métiers dits « émergents » représentent les nouveaux métiers qui apparaissent à mesure que les usages et besoins de notre société évoluent.

Industrie

  • Responsable management des risques
  • Responsable contrôle et assurance qualité
  • Responsable qualité, hygiène, sécurité, environnement (QHSE)
  • Responsable lean manufacturing
  • Ingénieur·e d’études en efficacité énergétique
  • Géomaticien·ne
  • Ingénieur·e en biotechnologies
 
 
  
 
 
 

Comptabilité, Finance

  • Analyste KYC (know your customer)
  • Responsable d’un centre de services partagés
 
 
 
 
 
 

Information technology

  • Ingénieur·e cloud et virtualisation
  • Traffic manager
  • Développeur·se web
  • Data miner/Data scientist
  • Responsable sécurité et risques des systèmes d’information (RSSI)
 
 
 

Commercial, Marketing

  • E-category manager
  • Webmarketer
  • Responsable de plateforme téléphonique
  • Responsable de la stratégie mobile
  • Responsable e-commerce
 
 
 
 

Sciences de la vie

  • Médecin coordonateur·rice
  • Responsable d’un service de soins à domicile
  • Orthoptiste
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Logistique

  • Ingénieur·e méthodes logistiques
  • Chargé·e d’analyse master data
  • Coordinateur·rice logistique
  • Chef·fe de projet logistique
 
 
 
 
 
 

Article

"PC contre applications iPhone"

En ce qui concerne la dynamique de l’entreprise du XXᵉ siècle, elle est comme un PC de son époque : ses composants fonctionnent séparément comme des programmes informatiques distincts. Pour faire quoi que ce soit, il faut fermer un programme et en ouvrir un autre. Les programmes n’interagissaient pas bien entre eux. La structure même du système empêche de faire quoi que ce soit. De même, les silos d’une entreprise du XXᵉ siècle sont souvent en concurrence les uns avec les autres. Comme l’explique l’ancien général Stan McChrystal dans son livre « Team of Teams ». Il y avait « des définitions très provinciales de l’objectif : mener à bien une mission ou terminer l’analyse des renseignements, plutôt que [gagner] ». Pour chaque unité, la pièce de la guerre qui comptait vraiment était celle qui se trouvait dans sa boîte sur l’organigramme ; elles menaient leurs propres combats dans leurs propres silos. La spécialisation qui permettait une efficacité à couper le souffle est devenue un handicap face à l’imprévisibilité du monde réel ». En revanche, la dynamique d’une entreprise agile ressemble aux applications d’un IPhone. Les applications interagissent facilement les unes avec les autres grâce à des interfaces prédéfinies. Les applications sont « toujours actives » et interagissent presque immédiatement. Dans une organisation agile, les barrières artificielles entre les différentes parties de l’organisation sont éliminées. L’entreprise fonctionne comme un réseau, où les idées et les informations peuvent circuler de haut en bas ou horizontalement selon les besoins, et pas seulement de haut en bas. Au lieu que les équipes et les unités soient en désaccord les unes avec les autres, l’entreprise devient un ensemble d’équipes qui interagissent et collaborent avec d’autres équipes avec la même connectivité, interaction et passion qu’au sein de leur propre petite équipe. Par conséquent, une fois que le directeur accepte la nouvelle façon de faire, la pression exercée sur lui est beaucoup moins forte. Une métaphore peu utile : l’organisation en tant que machine En même temps, il faut éviter les métaphores inutiles. Dans le langage du management du XXᵉ siècle, les travailleurs ont été transformés en « ressources humaines » : des choses, pas des personnes. Harold Geneen, le PDG d’ITT, a exprimé cette idée de manière très concrète en 1965 : « Le but de la gestion est de rendre les individus aussi prévisibles et contrôlables que les biens d’équipement dont ils sont responsables ». L’idéal était que l’entreprise elle-même fonctionne comme une machine. Le nouveau livre de Roger Martin, When More Is Not Better (HBRP, septembre 2020), explique pourquoi cela ne fonctionne pas dans le monde de 2020 qui est de plus en plus volatile, incertain, complexe et ambigu. « Au moment où nous décidons de ce qu’il faut faire, il est tout à fait possible, voire probable, que le système ait changé d’une manière qui rend notre décision obsolète au moment où elle est appliquée. Et lorsque nous aurons compris cela, le système aura de nouveau changé. En raison de cette adaptabilité, notre principe de conception doit être d’équilibrer le désir de perfection et la volonté d’amélioration ».
Article traduit de Forbes US - Auteur Steve DENNING

Article

"Le football américain contre le basket-ball"

En ce qui concerne l’architecture du travail, l’agilité des entreprises implique un passage de la bureaucratie – c’est-à-dire des personnes qui remplissent des rôles et rendent compte à leurs supérieurs – à un mode de fonctionnement qui fait appel à tous les talents du personnel, souvent par le biais de petites équipes auto-organisées travaillant selon des cycles courts. Ce changement est similaire, à certains égards, à la différence entre le football américain et le basket-ball. L’entreprise du XXe siècle est en quelque sorte comme une équipe de football américain, qui, dans la NFL, est étroitement contrôlée par un « entraîneur » qui prend toutes les décisions concernant la stratégie, les joueurs, la manière dont ils jouent et les jeux spécifiques qu’ils réalisent. En fait, le jeu est arrêté toutes les quelques secondes pour permettre de communiquer ces décisions du haut vers le bas aux joueurs. En revanche, une société agile ressemble davantage à une équipe de basket-ball dans laquelle les joueurs jouent en tant que sous-équipes (attaque et défense) au sein d’une équipe globale. L’entraîneur est un véritable coach et reste en dehors du terrain de jeu. Les décisions sur la façon de jouer et les mouvements spécifiques à effectuer sont de la responsabilité des joueurs. Cela entraîne une différence très importante dans le temps de jeu réel. Au basket-ball, un match de deux heures comporte au moins 60 minutes de temps de jeu. En revanche, un match de football américain NFL de trois heures ne dure que 11 minutes. Ce phénomène ressemble beaucoup à la différence entre bureaucratie et agilité. Dans une bureaucratie, souvent plus de 50 % du temps est consacré à rendre compte du travail qui a été fait, qui est actuellement fait ou qui sera fait à l’avenir, plutôt qu’à faire réellement un travail qui apporte une valeur ajoutée à un client donné. En revanche, dans les entreprises agiles, la plupart des équipes ont une ligne de vue claire sur le client ; tout travail qui n’apporte pas de valeur ajoutée à un client est discutable. En conséquence, le gaspillage réel est systématiquement éliminé. Cela illustre également comment des mots identiques peuvent avoir des significations radicalement différentes. Par exemple, « coach » signifie quelque chose de radicalement différent. Dans le football, un entraîneur est en fait un coach qui reste sur la touche et laisse les joueurs jouer, tandis que dans le football américain, un entraîneur est un commandant et un contrôleur qui, bien qu’il reste sur la touche, décide activement de chaque match, ce qui est la quintessence du micro-manager. De la même manière, le terme « manager » signifie quelque chose de très différent dans une bureaucratie par rapport à une entreprise agile. Une partie de la transition de la bureaucratie à l’agilité des entreprises implique non seulement d’apprendre les nouvelles significations de mots apparemment familiers, mais aussi de changer les comportements associés à ces mots. Cela ne se fait évidemment pas du jour au lendemain. Comme l’a suggéré le théoricien social Thomas Kuhn, cela peut être comme « entrer dans un nouveau monde ». L’entreprise devient beaucoup plus productive parce qu’elle fait appel à tous les talents de ceux qui font le travail, et qui sont en contact permanent avec les clients. Dans ces entreprises, les êtres humains créent plus de valeur pour les autres êtres humains.
Article traduit de Forbes US - Auteur Steve DENNING

Article

"Une révolution copernicienne"

En termes d’objectif ou d’idéologie de l’entreprise, l’agilité commerciale implique de passer d’une focalisation sur le gain d’argent pour l’entreprise à une focalisation sur la fourniture d’une plus grande valeur aux clients.
Elle s’apparente à la révolution copernicienne de l’astronomie, dans laquelle nous avons réalisé, contrairement à ce qu’on peut voir de nos propres yeux, que la Terre tourne autour du Soleil, et non l’inverse. Cela a changé non seulement l’astronomie mais aussi la société dans son ensemble : des phénomènes sociaux comme le Droit divin des rois et l’Église catholique romaine ont commencé à paraître invraisemblables dès que nous avons réalisé que la Terre n’est qu’un grain de poussière dans un univers beaucoup plus vaste. Tout a commencé à paraître différent. De même, la révolution de l’agilité des entreprises implique la réalisation que dans un monde complexe et en rapide évolution, l’entreprise tourne autour du client, et non l’inverse. Tout ce que fait l’entreprise doit désormais être considéré sous l’angle de son impact sur le client, et non plus seulement sous l’angle de l’argent gagné par l’entreprise. « Ravir le client» n’est plus seulement un slogan : toute l’organisation doit être mobilisée pour cette cause. Gagner de l’argent devient le résultat des activités de l’entreprise. Heureusement, comme le montre l’expérience d’entreprises agiles comme Amazon, le fait de ravir le client rapporte plus à l’entreprise et à ses actionnaires que les efforts explicites pour gagner de l’argent sur le dos du client.
Article traduit de Forbes US - Auteur Steve DENNING